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La pluie n’a pas arrêté les pèlerins !

Procession dansante d’Echternach

« Il y a un moment pour tout », dit le livre de l’Ecclésiaste, « Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser. » Le temps pour danser était bien venu ce matin à Echternach, malgré une pluie tenace. Et les trompettes des fanfares, dans la basilique, auraient fait trembler les murs de Jéricho ! Monseigneur Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg, a bien résumé la situation, en lançant la procession : « la pluie n’est quand même pas aussi mauvaise que le covid, ce n’est pas elle qui va nous arrêter aujourd’hui ! » De fait, les pèlerins étaient pratiquement aussi nombreux que les années précédentes, et ce sont surtout les badauds qui manquaient à l’appel.

La journée avait commencé tôt pour les pèlerins de nuit, arrivés de Consdorf, de Herborn ou venus au travers de la forêt d’Irrel. Une première messe a été célébrée pour eux à la basilique à cinq heures et demie par Monseigneur Leo Wagener, évêque auxiliaire de Luxembourg, et Monseigneur Joerg Peters, évêque auxiliaire de Trèves. Alors que ces marcheurs allaient prendre un peu de repos avant la procession dansante, d’autres groupes ont commencé à emplir peu à peu la basilique pour la messe pontificale de huit heures. Le cardinal néerlandais Willem Jacobus Eijk, archevêque d’Utrecht, a introduit la célébration en faisant remarquer avec lucidité que la situation du catholicisme est proche, aujourd’hui, de celle qu’a connue saint Willibrord : minoritaire. « Mais nous ne devons pas nous laisser décourager ! Saint Willibrord a commencé avec onze compagnons et cela a été le début du christianisme dans nos régions. Le recul que nous observons aujourd’hui est dû à la culture de l’individualisme, mais cette tendance passera et nous devons espérer et prier pour que le christianisme reprenne sa place. »

Comment ne pas faire preuve d’optimisme quand on voit la jeunesse des trente-huit groupes de pèlerins, leurs nationalités variées et leur enthousiasme que la pluie ne saurait abattre ? Citons par exemple les deux milliers d’écoliers des communes proches d’Echternach, les six classes du lycée Michel Rodange et de l’Athénée de Luxembourg, venus ensemble dans trois autobus, ou encore les pèlerins venus d’Allemagne, des Pays-Bas, de Belgique, de France ou de Suisse, qui veulent construire ensemble une Europe fraternelle. La basilique est comble pour la messe de huit heures comme pour le Salut qui clôt la procession. Seules différences : les dalles, sèches le matin, sont inondées à midi et demi et les chemises trempées de pluie collent au dos des danseurs. Au Lauda Jerusalem, chanté à pleine voix le matin à la fin de la messe, répondent les litanies du Salut final. Entre les deux, trois heures sous la pluie, à marcher et à danser en sautant d’un pied sur l’autre, avec le sourire et pour honorer saint Willibrord.

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