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Octave 2024 : Merci !

Pour que l’Octave soit pour tous les pèlerins un moment de prière, de joie et de rencontres, nombreux sont ceux qui ne ménagent pas leur peine... visite dans les coulisses.

Vous ne les remarquez pas toujours, et c’est très bien ainsi, mais nombreux sont les bénévoles qui se dévouent et les salariés qui ne comptent pas leurs heures pendant l’Octave. Le thème de cette année « …pour servir » a été prêché à de nombreuses reprises, mais à la sacristie, derrière l’orgue, sous les tentes (Missiounzelt, Pilger Café, Bicherzelt, point d’information) ce mot d’ordre a été vécu du matin au soir, avec le sourire. Et chacun arrive à trouver un moment pour sa prière personnelle, souvent tôt le matin ou tard le soir, à la première messe ou lors de la dernière prière commune (rosaire, veillée de prière, adoration nocturne…). Nous avons rencontré certains de ces « invisibles », à travers eux nous voulons rendre hommage au dévouement de tous.

Emilia supervise le nettoyage de tous les espaces collectifs, des plus solennels aux plus humbles. Elle est bénévole, retraitée, et vient exprès du Portugal chaque année pour l’Octave. Elle est secondée par Cristina. Pourquoi ce dévouement ? « Pour la Vierge », nous dit-elle. Son temps de prière de l’Octave ? Le dernier office du soir, après sa longue journée.

Les sacristains Henrique Boto Do Vale, Ion Tîrgoalà et Berni Pelkes enchaînent les préparatifs des messes, changent les cierges, organisent les fleurs… sous la direction bienveillante de l’abbé Jean-Pierre Reiners et de Nicole Knoch. Les grands-clercs ne sont pas les moins dévoués : pour la plupart encore lycéens, certains viennent servir la messe de six heures et quart, avant leurs cours, pour revenir dès que la sonnerie de fin de journée a retenti. Le dimanche ou le 1er mai, pas de répit pour eux !

Vous les entendez, mais souvent vous ne connaissez pas leurs visages. Paul Breisch, organiste de la cathédrale, est à l’orgue dès le matin, adaptant le programme à chaque situation et expliquant « son » orgue aux musiciens des paroisses qui n’ont pas souvent l’occasion de jouer sur un tel instrument. « Pour moi, dit-il, l’Octave a trois facettes, l’aspect musical bien sûr, mais aussi les rencontres avec d’autres musiciens et enfin le cheminement spirituel puisque j’ai la chance d’entendre la plupart des enseignements. » Son collègue Marc Dostert, directeur musical de la maîtrise, ne fait pas que chanter. Il assure aussi la bonne réception des instruments des formations musicales, fait le lien avec le Conservatoire et bien sûr dirige la maîtrise. La lassitude ne risque-t-elle pas de s’installer ? « L’Octave 2024 était ma onzième. Le pèlerinage est toujours différent, chaque année on essaye de s’améliorer. Bien sûr, c’est compliqué de vivre vraiment le pèlerinage, mais je profite toujours de quelques moments plus calmes, le rosaire du soir par exemple ou les messes pour lesquelles je n’ai rien à faire. »

Citons encore les caméristes de Notre-Dame Consolatrice des Affligés, qui assurent le changement de robe de la statue trois fois par semaine. Ou encore la Kaffis-Equipe qui, depuis trente-et-un ans, prépare le petit-déjeuner pour les prêtres, les sacristains, les organistes, les servants d’autel… Le service commence à la fin de la messe de six heures et quart et se prolonge jusqu’à dix heures.

Enfin, le Pilger Café, pour la troisième année consécutive, a ouvert ses portes aux pèlerins. Le succès se lit dans les chiffres : 400 muffins de l’Octave et 330 pains de l’Octave ont été vendus ! Onze âmes dévouées ont assuré le service. Les photographes et rédacteurs du Service Communication et Presse en ont profité pour y tenir leur quartier-général et assurer à tous les lecteurs de Cathol la meilleure information possible sur l’Octave.

Merci à tous et à l’année prochaine !

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