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Entrée en Carême : « le Carême n’a rien de triste, c’est un geste d’amour ! »

Notre Père Cardinal a célébré la messe du mercredi des Cendres dans une cathédrale fervente

Notre-Dame Consolatrice des Affligés et l’Enfant Jésus qu’elle porte ont revêtu leurs ornements violets, la couleur liturgique du Carême et plus généralement des temps de pénitence et de conversion dans l’Église catholique. Dans la cathédrale de Luxembourg, la Sainte Vierge accueille ainsi les fidèles venus nombreux en ce mercredi des Cendres pour assister à la messe pontificale.

Les célébrants aussi sont en violet, et plusieurs autres signes tangibles vont nous rappeler, tout au long du Carême, la période particulière que nous vivons : le Gloria et l’Alléluia ne sont plus prononcés, l’eau bénite est parfois retirée des bénitiers, les décorations florales disparaissent ou se font très discrètes. En ce premier jour du Carême, les fidèles se voient marqués au front d’une croix en cendres, un geste qui s’accompagne d’une parole forte : « convertissez-vous et croyez à l’Évangile ».

 

La croix de cendres, symbole de l’entrée en Carême

Mais pénitence ne signifie pas tristesse. « Nous allons commencer notre chemin vers la grande fête de Pâques » rappelle le Père Cardinal avant le début de la célébration. Et si la presse ne parle que de la Saint Valentin, « c’est le Carême qui nous permet de vivre l’amour, par un amour sentimental mais un amour profond ».

Dans l’évangile du jour (Matthieu 6, 1-6.16-18), Jésus nous incite à devenir des justes et mentionne trois moyens privilégiés pour cela : l’aumône, la prière et le jeûne. L’homélie de Mgr Hollerich reprend ces éléments. La prière d’abord. « La prière est un acte d’amour. On aime rencontrer la personne que l’on aime. La rencontre de Dieu nous donne une expression de joie. Par la prière nous sommes avec Jésus. Si nous prenons l’habitude de cette rencontre avec Dieu notre vie sera plus riche et plus belle. » Le Pape François a demandé de préparer l’année Sainte 2025 par une année de la prière en 2024. Le Carême est l’occasion idéale pour approfondir notre vie de prière, en quantité peut-être, en qualité surtout.

 

En premier, le Père Cardinal se voit imposer les cendres par l’abbé Tom Kerger, curé-doyen de la cathédrale

Le Christ parle également de l’aumône, qui doit être discrète : « que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ». Cette aumône doit également s’accompagner d’amour, rappelle le Père Cardinal : « Il faut avoir le cœur large ! Nous devons reconnaître nos frères dans les personnes que nous aidons, comprendre que Dieu les aime afin qu’elles aient un peu plus de dignité humaine ».

Enfin quelle vision avons-nous du jeûne ? « Si on aime quelqu’un, explique Monseigneur Hollerich, on doit être prêt à faire des sacrifices. Si nous ne savons pas le faire, peut-être que nous n’aimons pas vraiment. Amour et sacrifice vont ensemble, nous devons l’apprendre à nos enfants dès leur plus jeune âge. L’Église n’a pas aboli le jeûne. Par le jeûne nous nous privons de quelque chose pour avoir nos poches davantage pleines pour donner ».

Prière, aumône, jeûne : ces trois piliers du Carême sont des gestes d’amour, amour du Seigneur et amour de nos prochains. Le Carême n’a rien de triste : soyons des catholiques amoureux !

 

La joie de l’entrée en Carême !

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